• Effet secondaire : la mort (Sans corruption pas de médicaments)

    Effet secondaire : la mort (Sans corruption pas de médicaments)

    http://www.effet-secondaire.fr/

    Censuré par la sarl e-monsite

    Est un livre du docteur j Virapen qui s'exprime dans cette article :


    Une médecine corrompue
    Les machinations illégales du cartel pharmaceutique

    ....
    L’émission ZDF « Frontal 21 » ne mâche pas ses mots

    Dans l’émission de la chaîne de télévision allemande ZDF « Frontal 21 » du 9 décembre 2008, le lobby pharmaceutique extrêmement puissant n’a pour une fois pas été ménagé. Les machinations du secteur pharmaceutique ont été démasquées et qualifiées de « méthodes mafieuses ». Tous les bas-fonds autour du magouillage ont été intitulés « réseau de la corruption ». L’émission montre un extrait du monde pharmaceutique quotidien et révèle sans fard ses méthodes de marketing sans scrupules. Dans l’émission, d’anciens managers déballent des informations internes, et on révèle comment les représentants de l’industrie pharmaceutique achètent systématiquement des médecins, politiciens, médias et même des groupes d’entraide. Tout ce qui ne va pas dans le sens de l’industrie pharmaceutique est combattu par tous les moyens afin que cela ne parvienne pas au public. Ceci tout à fait dans l’esprit des « dix commandements » de Thomas Ebeling, ancien CEO de Novartis: « Do whatever it takes: Kill to win – no prisoners » (« Fais tout ce qu’ il faut: tue pour gagner – pas de quartier! »). Il a insisté là-dessus dans des exposés et l’a écrit dans la publication interne de l’entreprise du « plan de bataille » pour les stratégies de marketing de Novartis.

    (Rester) sur le marché à tout prix

    L’émission montre que l’augmentation de la suicidalité suite à la prise de ZOLOFT® (un antidépresseur récent de Pfizer) a été voilée et passée sous silence pendant des années. Ensuite le cheminement du PROZAC® (un antidépresseur d’Eli Lilly) est montré, jusqu’à l’homologation en Europe. John Virapen, ancien directeur d’Eli Lilly Suède, qui était responsable de la réalisation de l’homologation de PROZAC®, s’est mis à disposition pour une interview. Il a expliqué alors comment il avait graissé la patte aux autorités d’homologation pour pouvoir faire homologuer PROZAC®, et comment il a négocié par des machinations corrompues un prix de lancement élevé pour le médicament. Il a dit franchement lors de l’interview: « Ils (l’ industrie pharmaceutique) vous vendent des médicaments dangereux pour gagner de l’argent. Rien d’autre. Si vous pensez que l’ industrie harmaceutique met des médicaments sur le marché pour vous aider – vous vous trompez lourdement! ».

    Publicité illégale pour les médicaments

    le pseudo médicament VOLAZIN
    La publicité directe pour les médicaments vendus sur ordonnance est encore interdite (pour le moment). Naturellement, ceci n’empêche pas les groupes pharmaceutiques de vanter aux consommateurs leurs nouveaux médicaments, par le biais d’articles bien emballés, supposément rédactionnels. Un reportage apparemment bien recherché est présenté aux consommateurs dans des revues. Ce reportagevante l’effet soi disant positif du médicament. Bien entendu, les inconvénients et les effets secondaires ne sont même pas mentionnés. Et pour couronner le tout, cette publicité cachée est encore étayée par des affirmations positives de scientifiques (achetés). L’émission « Frontal 21 » voulait savoir à quel point il est facile de corrompre les médias pour ses propres intérêts. A cet effet elle a fondé une entreprise bidon et envoyé un représentant d’un médicament fictif du nom de VOLAZIN dans différentes rédactions. Les entretiens ont été filmés par caméra cachée. Le résultat était décevant. Les maisons d’édition visitées (Apotheken-Umschau, 19 millions de lecteurs en Allemagne/ Verlag Condé Nast, revues: Vanity Fair, Vogue, GQ, Glamour, myself,.../Bauer M
    edia Groupe, plus de 300 revues: Tina, Laura, Neue Post, TV-Movie, Bravo, ...)mentionnaient l’interdiction de publicité pour les médicamentsrendus sur ordonnance. Mais toutes ont offert en quelques secondes une possibilité de publier malgré tout cette publicité illégale camouflée sous forme de reportage rédactionnel (p. ex. « Gesundheitsspezial »). Des prix pour la publication ont été cités, et, très important, la liberté absolue du contenu (rédactionnelle) a été garantie. Quelques jours plus tard, les premières propositions de layout d’une des rédactions arrivaient déjà. Les revues spécialisées scientifiques sont également achetables Dans la commercialisation de médicaments, l’industrie pharmaceutique poursuit des chemins aventureux. Ainsi qu’il est ressorti récemment d’une procédure judiciaire en raison des effets secondaires importants du médicament Vioxx, le groupe pharmaceutique Merck a payé la maison d’édition médicale Elsevier pour l’édition d’une revue publicitaire camouflée en revue spécialisée indépendante. Celle-ci contenait principalement des « études » dans le sens des intérêts de commercialisation de Bayer. Le numéro 2 de cette revue contenait 29 études. Parmi celles-ci, plus de 20 traitaient des médicaments de Merck (9 d’entre elles de Vioxx). Toutes les études ne servaient qu’à présenter les médicaments
    comme inoffensifs et efficaces. Il s’est avéré en outre que la maison d’édition scientifique Elsevier a fait
    financer au moins 6 autres revues spécialisées par des entreprises pharmaceutiques.
    Elsevier n’est pas n’importe quelle maison d’édition insignifiante, mais celle qui domine pratiquement la littérature spécialisée médicale. Elle édite entre autres « The Lancet », « The American Journal of medicine », « European Journal of Cancer », « Epidemics » et quelque 800 autres publications spécialisées médicales. Elsevier informe (ou désinforme) ainsi une grande partie du monde spécialisé médical au sujet des dernières découvertes de la médecine

    Les rouages de la loi commencent lentement à tourner

    Des méthodes de marketing trompeuses et illégales, la mise sous silence et la minimisation des
    effets secondaires ainsi que des méthodes publicitaires trompeuses et illégales sont à l’ordre du
    jour. Les groupes pharmaceutiques ont pu procéder ainsi pendant des d
    écennies sans la moindre crainte de demandes de recours. Mais en raison de leur avidité croissante, leurs machinations sont parvenues toujours davantage aux oreilles du public. Quelques procès ont déjà été réalisés, et même si les groupes pharmaceutiques peuvent pour le moment encore payer les frais judiciaires de la « petite caisse », la pression sur eux augmente toujours un peu plus, même si c’est lent

    Quelques exemples :

    • en 2008, la filiale de Novartis, Sandoz, a été condamnée à verser environ 38 millions de francs en raison de manipulations frauduleuses sur les prix. De nombreuses procédures sont encore en suspens contre Novartis
    • En 2008, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a été condamné pour manipulations frauduleuses sur les prix à la charge des caisses sociales publiques, à payer une indemnité d’environ 46 millions de francs et une amende qui s’est finalement élevée à quelque 138 millions de francs
    • Bien qu’elle n’ait pas pu être condamnée juridiquement (quel que soit le pouvoir qui l’en empêchait), Bayer a payé jusqu’en 2007 environ 1,35 milliard de francs à des patients lésés et à des descendants des défunts en conséquence de leur hypocholestérolémiant Lipobay/ Baycol
    • Entre 2003 et 2007, GlaxoSmithKline a été condamnée dans le cadre de plusieurs procès suite à des manipulations frauduleuses sur les prix à payer environ 370 millions de francs • Roche a été condamnée par divers tribunaux entre 1999 et 2001 pour « conspiration criminelle » et entente illégale sur des prix, à payer la contrevaleur de plus d’un milliard de francs

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