• Guide critique des médicaments de l’âme

    de David Cohen

    uniquement d'occasion (sur internet)

      MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES : Confessions d'une visiteuse médicale
    Le 2 décembre 2004, Mégane, la nièce de Gwen Olsen, se °°°°°°° à l'âge de vingt ans en s'immolant par le feu, mettant fin au supplice qu'était devenu son existence, soumise aux effets indésirables de médicaments qui lui avaient été prescrits. Ayant passé près de quinze années à travailler pour l'industrie pharmaceutique en tant que visiteuse médicale, c'est en tant qu'initiée à ce que sont, entre autres, les psychotropes, que Gwen Olsen nous livre ici un témoignage aussi alarmiste qu'éclairant sur les conséquences que peuvent avoir ces médicaments. Mais c'est également en tant que victime de ces derniers, qu'elle a appris à ses dépends ce qu'il pouvait en coûter de se faire prescrire des substances agissant sur la chimie du cerveau. Forte de ce double éclairage de l'intérieur et profondément choquée par le sort de sa nièce Mégane, elle n'a de cesse aujourd'hui, à travers son site Internet (www.gwenolsen.com) et des tournées de conférences à travers les États-Unis, de diffuser une information qui permet à un vaste public de mieux connaître les résultats tragiques de prescriptions abusives concernant, par exemple, les antidépresseurs, anxiolytiques et autres hypnotiques. On pourra arguer que tout cela se passe loin de nous, de l'autre côté de l'Atlantique, dans un pays dont le système de santé a été relégué à la dernière place parmi ceux de dix-neuf nations occidentales. Mais ce que la plupart des gens ignorent, c'est que ce qu'on appelle aujourd'hui le DSM-5, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition (DSM, de l'anglais Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) est conçu en Amérique et traduit en français à l'intention de notre pays, tous les médicaments psychiatriques qu'il induit étant pareillement prescrits et disponibles chez nous.  

    Les antidépresseurs ont envahi notre vie quotidienne.Ils sont désormais prescrits largement par les médecins généralistes. Mais toute la lumière sur les propriétés et les dangers des antidépresseurs n'a pas été faite. C'est ce que vise ce livre de manière

      Medication Madness

    Le rôle des médicaments psychiatriques dans les affaires de Violence, Suicide et assassinats

    Effets secondaires - LA MORT, Sans corruption pas de médicaments
    le livre ecrit par John Virapen devoile la corruption pour mise sur marché de médicaments qui vous tuent
    « Ils (l’ industrie pharmaceutique) vous vendent des médicaments dangereux pour gagner de l’argent. Rien d’autre. Si vous pensez que l’ industrie harmaceutique met des médicaments sur le marché pour vous aider – vous vous trompez lourdement! »

    tous fou ? de jean claude Saint-Onge
    Une personne en deuil souffrirait de « dépression majeure » si elle n’arrive pas à surmonter son chagrin après deux semaines. Une personne très timide serait atteinte de « phobie sociale » et un enfant qui conteste les adultes et les règles, serait taxé de « trouble oppositionnel avec provocation». Sommes-nous tous devenus fous ? En 60 ans, le nombre de troubles mentaux répertoriés dans le DSM, la « bible » des psychiatres, est passé de 60 à plus de 400 alors que la consommation de psychotropes a augmenté de 4 800 % aux États-Unis au cours des 26 dernières années. Or, cette épidémie de « maladies mentales » est très largement fabriquée, nous explique J.-Claude St-Onge dans cet essai sur l’influence démesurée de l’industrie pharmaceutique sur la psychiatrie.

     

    Il dénonce la collusion entre laboratoires et experts qui amènent des millions de personnes à prendre ces médicaments aussi efficaces que des placebos mais dont les effets secondaires sont parfois dramatiques.

     

    L’histoire racontée dans Mad in America va surprendre beaucoup de lecteurs. Dans sa revue de la littérature scientifique, le livre révèle que les études des résultats à long terme des antipsychotiques ont régulièrement montré que les médicaments ont augmenté la probabilité que les personnes diagnostiquées avec la schizophrénie deviennent des malades chroniques. Le livre examine aussi la commercialisation des nouveaux médicaments antipsychotiques atypiques dans les années 1990, et découvre la fraude scientifique au cœur de cette entreprise

     

    nous ouvre les coulisses de cette vaste et ubuesque entreprise de classification des "troubles" mentaux, subventionnée par les géants de la pharmacie, appuyée par la surpuissante FDA (Food and Drug Administration), bénéficiant du concours des universités,

     

    La question de la prescription excessive de médicaments psychiatriques en France comme en Belgique revient de plus en plus fréquemment sur la place publique. Dans ce contexte, cet ouvrage apporte une information sur chaque classe de médicaments

     

    Les médicaments font parfois la différence entre la vie et la mort. Porteurs d’espoir, ce sont aussi des machines à profit d’une efficacité prodigieuse. Les profits colossaux de cette industrie expliqueraient en partie pourquoi nous dépensons maintenant pl

     

    Pourquoi la thérapie, l'empathie et l'amour doivent remplacer les médicaments, les électrochocs, et les théories biochimiques de la nouvelle psychiatrie ».
     
    Pourquoi et comment arrêter de prendre des médicaments psychiatriques (anglais uniquement)
     
    "Entre 1940 et 1944, 40 000 malades mentaux sont morts de faim dans les hôpitaux psychiatriques français. En 1942 le docteur Paul Balvet dénonce le génocide des malades mentaux, génocide hypocrite et occulté, à un congrès des aliénistes de langue franç

    Comment les labos nous rendent fous. Tous malades
    Cette enquête raconte comment les labos pharmaceutiques font de maladies avérées, mais relativement rares, un risque général de santé publique et rendent pathologiques des maux normaux de l’existence. Depuis le début des années quatre-vingt-dix, la recherche pharmaceutique en santé mentale stagne. Pourtant le nombre de patients traités pour des dépressions a été multiplié par 15 en 40 ans, si bien qu’un Français sur quatre consomme des psychotropes au cours d’une année. De nombreuses études scientifiques ont démontré l’efficacité douteuse, parfois la dangerosité de ces traitements, mais sans changement, car les laboratoires ont la main sur le secteur de la recherche et étouffent les études défavorables. Sous l’impact de l'industrie pharmaceutique, la timidité devient un "trouble de l’anxiété sociale", les tensions familiales sont le syndrome "du tigre en cage" ou celui "de l’aliénation parentale"… Le nombre de maladies mentales répertoriées par le DSM, le manuel international de classification des troubles mentaux, est passé de 77 à 525 depuis 1952 ! Les liens financiers de ses rédacteurs avec les laboratoires pharmaceutiques ne sont pas un secret. Le processus de mise sur le marché d’un nouveau médicament est toujours le même : un laboratoire pharmaceutique finance une étude scientifique et des médecins comme porte-paroles. Au préalable ou ensuite, la pathologie est reconnue par le DSM, puis un traitement est lancé, avec des campagnes marketing ciblées sur le grand public et les médecins prescripteurs. Cette pratique théorisée par l’un des grands maîtres du marketing américain, Vince Perry porte un nom : la vente (ou fabrication) de maladies.

    La psychiatrie démasquée : comment la psychiatrie vend la maladie mentale et encourage la consommation de pilules qui tuent C’est une enquête approfondie de la célèbre journaliste d’investigation Kelly O’Meara, qui dénonce la fraude des diagnostics psychiatriques ainsi que les effets indésirables liés à la prescription de psychotropes, portant parfois même atteinte à la vie.

    Sommes-nous tous des malades mentaux ?
    La psychiatrie n’est-elle pas en train de nous égarer en présentant des individus en bonne santé comme des malades ? Tensions, déceptions, peines, pertes et même passions : n’a-t-elle pas de plus en plus tendance à traiter comme des pathologies ce qui relève en réalité de la vie normale ?
    Inflation diagnostique, surconsommation de médicaments, multiplication de traitements inadaptés et inutiles, dépenses excessives, stratégies marketing sauvages des laboratoires pharmaceutiques : est-ce nous qui sommes malades ou bien la psychiatrie qui devient folle ?
    Allen Frances a dirigé le groupe de travail qui a conçu et rédigé le DSM-IV, parfois qualifié de « bible de la psychiatrie ». Alors que paraît une nouvelle version augmentée, le DSM-5, il tire la sonnette d’alarme : cessons de surmédicaliser les vicissitudes de la vie humaine !
    Allen Frances
    Spécialiste notamment des troubles de la personnalité, Allen Frances est professeur émérite au département de psychiatrie de Duke University en Caroline du Nord. Le New York Times l’a présenté comme l’un des psychiatres américains les plus influents.

    des milliers de personnes subiront (encore) des électrochocs et seront (toujours) privées de leurs droits fondamentaux. Dans l'indifférence générale, parce que l'opinion publique n'est pas informée

      Pharmageddon : l'histoire d'une tragédie
    ...les champs de la mort pharmaceutique n'est pas un incident isolé.  L'espérance de vie aux Etats-Unis, le pays qui consomme le plus de médicaments vitaux est en baisse rapide par rapport au reste du monde. . Pour les maladies comme la schizophrénie, nous faisons maintenant 10 fois pire en termes d'espérance de vie que nous l'étions il ya 100 ans.

    Enfermez-les tous! Internements : le scandale de l’abus et de l’arbitraire en psychiatrie Internement d’office ou à la demande d’un tiers, traitements lourds sans le consentement du patient et brutalités physiques sont, aujourd’hui encore, monnaie courante dans le petit monde de la psychiatrie. Un divorce qui se passe mal, une banale querelle de voisinage ou un héritage problématique suffisent à lancer la machine infernale.

    Anatomy of an Epidemic (Anatomie d’une épidémie)

    Anatomie d’une épidémie enquête sur un mystère médical: Pourquoi le nombre d’adultes et d’enfants handicapés par la maladie mentale explosé au cours des cinquante dernières années? Il ya maintenant plus de quatre millions de personnes aux Etats-Unis qui reçoivent un chèque du gouvernement d’invalidité en raison d’une maladie mentale, et le nombre continue à monter en flèche. Chaque jour, 850 adultes et 250 enfants atteints d’une maladie mentale sont ajoutés aux rouleaux d’invalidité du gouvernement. Qu’est-ce qui se passe?

    Dante’s Cure: A Journey Out of Madness Catherine, dix-neuf ans et souffrants de schizophrénie sévère, assis dans un hôpital psychiatrique — muet, catatonique et entendre des voix. Son psychiatre, le Dr Daniel Dorman, était convaincu que le comportement psychotique de son patient est enraciné non seulement dans les déséquilibres chimiques mais plutôt dans les circonstances dramatiques de son histoire familiale. Il était donc déterminé à éviter les médicaments abrutissante qui avaient été si préjudiciables à Catherine bien-être. Dorman a combattu opposition catégorique et la critique de ses pairs et supérieurs pour avoir une chance guider Catherine de folie. Comme beaucoup l’histoire d’un jeune médecin, trouver son propre chemin dans un monde nouveau controversé d’antipsychotique médicaments, où les défenseurs des patients n’ont nulle part où se tourner, Cure de Dante est le vrai compte d’un processus thérapeutique qui a eu lieu six jours par semaine, pendant sept ans.Grâce à de Dorman dévotion, persistance et connaissance de soi de son rôle en tant que thérapeute conscient de ses propres limites, Catherine a pu énoncer sa propre vie.Elle est maintenant une infirmière psychiatrique la vie en Californie du Sud libre de médicaments ;elle s’exprime au nom des droits des patients et l’humanité dans la profession médicale.Début de la vie de Catherine Dorman recrée et le début de sa maladie en frappant en détail, couvrant son traitement avant sa rencontre avec lui en tant que résident à l’hôpital de UCLA, par le biais de son rétablissement et travaillent comme infirmière et militante.

    Les orphelins de Duplessis
    Voici un témoignage de Bruno Roy, orphelin de Duplessis, qui raconte les changements qui se sont produits après qu'ils aient été déclarés fous le 18 mars 1954.  "On mit des barreaux à nos fenêtres, des clôtures dans le jardin et les sorties furent interdites. Aussitôt notre démence déclarée, les sœurs portèrent des tenues d’infirmières, l’enseignement cessa, et on nous envoya nous occuper des personnes âgées dans l’autre aile du bâtiment. Nous lavions les vieux et nettoyions leur lit. Ceux d’entre nous qui se rebellaient avaient droit à la camisole de force, au cachot, aux tranquillisants et aux électrochocs."(SOURCE).  
    Hervé Bertrand, une autre des nombreuses victimes, témoigne lui aussi de ce qu'il se rappelle: " À 57 ans, je me souviens des moindres détails. Là-bas nous n’avions rien, nous n’étions rien. Les moniteurs m’ont violé plus de trente fois. Ils me passaient la camisole de force et me prenaient dans l’ascenseur. Quand j’allais me plaindre à la sœur, elle me giflait. Jusqu’à ce jour de 1957 - j’avais 13 ans - où à la suite d’une nouvelle sodomie on a dû m’opérer du rectum." (SOURCE)

    Livres antidépresseurs
    en anglais

    J’ai survécu à la psychiatrie
    1,8 millions de personnes sont directement concernées par la psychiatrie en France. 350 000 sont en hôpital. Pour 100 000 habitants, il y aurait 100 hospitalisations sous contrainte. Pourtant, ce système, générateur d’exclusion sociale et de stigmatisation, domine.
    Internée à 16 ans, Christelle Rosar a enchaîné pendant vingt ans les hospitalisations, volontaires ou non. On l’attache, on lui injecte des médicaments, on la maintient dans un état végétatif. Elle a connu des patients qui sont restés à l’hôpital de leur adolescence à leur mort, elle en a vus d’autres subir peu à peu les effets secondaires des traitements.

    asile de la honte
    Pascal Colombani est journaliste indépendant. Il s'est intéressé à la psychiatrie. Un an d'enquête pour rencontrer des victimes d'internement abusif, leurs proches, des associations de défense, des avocats, des policiers, des infirmiers... Un résultat accablant, dans cet univers clos où la folie n'est pas toujours de mise !... Selon un rapport officiel, plus de 40 % des personnes internées en psychiatrie n'ont rien à y faire ! Or chacun de nous peut en être la victime. En effet, il est trop facile de faire interner un tiers, ce qui autorise les abus et permet de couvrir toutes les turpitudes : argent, sexe, pouvoir... Il faut dire que la psychiatrie est un marché qui rapporte : plus de 50 milliards de francs par an ! Il y a là de quoi susciter quelques convoitises... et oublier au passage les droits de l'homme... et de l'enfance... Il y a donc urgence à changer la loi et les conditions de l'internement


    Médicaments meurtriers et crime organisé. Comment Big Pharma a corrompu la Santé :Corruption systématique
    L’essentiel de l’ouvrage de Peter est consacré à la mise en valeur du fait que l’industrie pharmaceutique a systématiquement corrompu la science en amplifiant les bénéfices et en minimisant les méfaits de ses médicaments. En tant qu’épidémiologiste, ses énormes connaissances et sa passion du détail qui en ont fait un leader mondial dans la critique des études cliniques, Peter est ici sur un terrain très solide. Son nom s’ajoute à celui de nombreux autres, y compris d’anciens éditeurs du New England Journal of Medicine qui ont dénoncé cette corruption. Il montre aussi comment l’industrie a acheté des médecins, des universitaires, des revues, des organismes professionnels, des associations de patients, des départements universitaires, des journalistes, des organismes de régulation, et des politiciens. Ce sont les méthodes mêmes de la mafia.
    Le livre ne permet pas aux médecins ni aux universitaires d’éviter le blâme. En effet, on pourrait faire valoir que les compagnies pharmaceutiques font ce qu’on attend d’elles pour maximaliser les rendements financiers des actionnaires, mais les médecins et les universitaires sont censés avoir une vocation plus élevée.
    Les lois qui obligent les entreprises à déclarer les sommes qu’elles payent aux médecins montrent que de très nombreux médecins sont redevables à l’industrie du médicament, et que beaucoup reçoivent des sommes d’argent pour conseiller les entreprises ou pour donner des conférences en leur nom. Il est difficile d’échapper à la conclusion que ces « leaders d’opinion » sont achetés. Ce sont les « mercenaires » de l’industrie.
    Et comme avec la mafia, malheur à quiconque dénonce ou apporte des preuves qui ne sont pas favorables à l’industrie. ....Il n’est donc pas tout à fait fantaisiste de comparer l’industrie du médicament à la mafia

    le livre noir des médicaments Les antidépresseurs de la famille du Prozac peuvent-ils provoquer les mêmes effets secondaires que le Mediator sur le coeur et les poumons? [...] Un pharmacologue de l’Inserm nous avoue ne pas avoir de données de pharmacovigilance pouvant indiquer des effets secondaires similaires, mais il nous confie que les deux médicaments ont les mêmes mécanismes. Il était donc, selon lui, absurde de prescrire du Mediator à quelqu’un qui prenait du Prozac car les doses ne pouvaient que se cumuler. Le site de la pharmacovigilance européenne révèle que des nouveau-nés dont les mères ont pris du Prozac développent la même maladie que les patients ayant absorbé du Mediator ou de l’Isoméride: l’hypertension artérielle pulmonaire    Votre drogue peut être votre problème (anglais uniquement) et autres livres de professeurs Peter Breggin M.D. et David Cohen Ph.D.

    Comment et pourquoi cesser de prendre les médicaments psychiatriques

      Bad Pharma : le côté sombre de l’industrie pharmaceutique  Les médicaments sont testés par les gens qui les fabriquent, dans des essai cliniques mal conçus menés sur un petit nombre de patients non-représentatifs, et analysés en utilisant des techniques qui sont biaisées, de manière à exagérer les bienfaits des traitements. C’est sans surprise que ces études produisent des résultats qui favorisent le produit testé. Quand les essais cliniques ne donnent pas les résultats escomptés, les données sont cachées des médecins et des patients ce qui laisse une image distordue de la réalité. Ces faits distordus sont communiqués de manière biaisée par des régulateurs et des éditeurs de journaux scientifiques qui sont en conflit d’intérêts, tout comme les associations de patients et les universités. Le résultat est que dans la plupart des cas, nous n’avons aucune idée du traitement qui est le plus efficace.
    Des études cliniques biaisées
    Les pharmas font souvent plusieurs séries de tests, mais excluent les séries dont les résultats ne sont pas positifs. Donc, si dix séries de tests ont été effectuées, il se peut que l’étude publiée et soumise aux régulateurs ne présente les résultats que de trois ou quatre d’entre elles. Par exemple, pour le reboxetine, sept séries de tests ont été faites, mais seulement une a été rendue publique et publiée dans un journal académique. Les six autres sont demeurées dans l’ombre, inaccessible, même si leurs résultats ne montraient aucune amélioration face au placebo.
    Les conséquences négatives des « données manquantes » ne s’arrêtent pas à l’évaluation de l’efficacité ; elles concernent aussi la sécurité des patients. Dans les années 1980, un médicament contre l’arythmie cardiaque, le lorcainide, fut testé auprès d’une centaine d’hommes ayant subi une attaque cardiaque. Le taux de décès fut 9 fois supérieur chez les candidat ayant pris lorcainide que ceux qui ont pris le placebo. L’étude ne fut jamais publiée et les résultats sombrèrent dans l’oubli. Pourtant, à la même époque, les médecins ont commencé à systématiquement prescrire des médicaments anti-arythmie aux gens ayant subi une attaque cardiaque, par mesure de prévention, sans savoir qu’une étude avait démontré que c’était dangereux. Résultat : environ 100.000 personnes sont mortes avant que l’on ne se rende compte que c’était une mauvaise idée. Ces morts auraient pu être évitées si l’étude sur lorcainide avait été publiée.
    Il y a seulement la moitié des résultats d’essais cliniques qui sont publiés, et celles dont les résultats sont négatifs ont deux fois plus de chances de ne pas être publiées. Conséquemment, les informations disponibles aux médecins font en sorte de constamment surestimer les bienfaits des médicaments. Ainsi, comme les médecins sont maintenu dans l’ignorance, les patients sont exposés à des traitements inférieurs, inefficaces, non-nécessaires, plus dispendieux et/ou plus risqués, voire dangereux.
    Une étude a recensé des essais cliniques pour 12 médicaments produits par différents manufacturiers. Des 75 études faites sur ces 12 médicaments, seulement 51 ont été publiées dans la littérature académique. Des 75 non-publiées, le taux de résultats positifs était de 51%, alors que pour les 51 études publiées il était de 94% ! Cette pratique introduit un biais significatif dans la manière de juger ces produits et d’interpréter les résultats. Le problème est en partie causé par le fait que les journaux académiques sont moins enclins à accepter de publier des études dont les résultats sont négatifs ou encore des études qui répliquent une étude existante.
    Les régulateurs eux ont accès à beaucoup plus de données sur les essais cliniques, mais ils refusent de les diffuser, souvent pour préserver le « secret commercial » des grandes pharmas. Ces régulateurs estiment que leur tâche s’arrête à décider si un médicament devrait aller sur le marché ou non et que les médecins ainsi que leurs patients n’ont pas besoin d’en savoir plus. Ceci est une grave erreur. Le fait qu’un médicament atteigne le marché ne signifie pas qu’il soit nécessairement le meilleur. Par ailleurs, un médicament n’est pas nécessairement bon ou mauvais. Certains médicaments conviennent mieux à certains patients qu’à d’autres, que ce soit par leur efficacité ou leurs effets secondaires. Lorsqu’un médicament ne fait pas l’affaire, il peut être utile d’avoir accès à un autre qui pourrait donner de meilleurs résultats dans un cas spécifique, même si généralement cet autre médicament est considéré comme moins efficace ou plus coûteux ou comporte plus d’effets secondaires. Pour prendre ce genre de décision, les médecins ont besoin de toute l’information disponible et pas seulement les études publiées dans les journaux académiques.
    Le rosiglitazone est une nouvelle sorte de médicament contre le diabète mis en marché en 1999. En 2003, l’OMS a contacté Glaxo concernant un rapport associant rosiglitazone à des troubles cardiaques. En 2005 et 2006, Glaxo a mené une enquête interne là-dessus, qui fut classée auprès de la FDA, mais ne fut rendue publique qu’en 2008. En fait, c’est plutôt le professeur Nissen, de son initiative personnelle, qui a alerté la communauté médicale de ces risques suite à ses analyses en 2007, lesquelles montraient une hausse de 43% du risque de troubles cardiaques. En 2010, le médicament fut retiré du marché. Ainsi, beaucoup de gens sont possiblement morts alors que la FDA et Glaxo disposaient d’informations critiques à l’égard de ce médicament.
    Les essais cliniques sont de plus en plus sous-traités dans les pays émergents, moins régulés et moins dispendieux. Cependant, les populations de ces pays sont différentes des population des pays où les médicaments testés seront éventuellement commercialisés. Dans ces pays, des sujets du groupe de contrôle tout de même atteints de maladies graves ne reçoivent qu’un placebo, ce qui fait bien paraître le médicament testé, mais est totalement contraire à l’intérêt du patient (cette pratique est interdite dans les pays industrialisés).
    Souvent, les études cliniques mesurent l’impact d’un médicament sur une mesure auxiliaire (proxy). Par exemple, un médicament supposé réduire le risque d’attaques cardiaques pourrait être évalué par rapport à sa capacité à faire baisser la pression sanguine. Le problème est que parfois l’amélioration du proxy n’améliore pas l’objectif principal. C’est notamment le cas du doxazosin, qui est un médicament très dispendieux ayant remplacé le chlorthalidone une fois son brevet expiré. Le gouvernement a financé une étude qui a démontré que doxazosin faisait bien pire que chlorthalidone quant au risque d’attaque cardiaque (tellement que l’étude a dû être arrêtée prématurément car on nuisait trop aux patients). Pourtant, ce médicament continue d’être prescrit allègrement grâce au marketing efficace de Pfizer.  

    The Myth of the Chemical Curede docteur Joanna Moncrieff
    Ce livre expose le point de vue traditionnel que les médicaments psychiatriques corrigent un déséquilibres chimiques est une fraude dangereux. Il retrace l’émergence de ce point de vue et la façon dont il a soutenu les intérêts de la profession psychiatrique, l’industrie pharmaceutique et l’Etat moderne. Au lieu de cela, il est proposé que ces «médicaments psychiatriques en créant des états cérébraux anormaux, qui sont souvent désagréables et altérent les fonctions intellectuelles et émotionnelles normales avec d’autres conséquences néfastes. La recherche sur les antipsychotiques, les antidépresseurs et stabilisateurs de l’humeur est examinée pour démontrer cette thèse et il est suggéré que la reconnaissance de la nature réelle des médicaments psychiatriques conduirait à une pratique plus démocratique de la psychiatrie.

      Big Pharma, une industrie toute-puissante qui joue avec notre santé"Or les médicaments sont aussi des substances dangereuses, à manier avec précaution. Il y a bien sûr les scandales récents qui ont secoué la France. L’affaire du Mediator n’est nullement une exception, elle est plutôt la règle : on assiste depuis une vingtaine d’années à une avalanche de scandales pharmaceutiques à travers le monde, pour la plupart bien plus graves que celui du Mediator et impliquant quasiment tous les grands laboratoires mondiaux. Étrangement, ces affaires retentissantes n’ont pratiquement pas eu d’écho en France. Sans doute a-t-on considéré qu’il s’agissait de problèmes qui ne nous concernaient pas, un peu comme le fameux nuage de Tchernobyl. Pourtant, les entreprises impliquées sont des multinationales implantées sur notre territoire comme sur le reste de la planète et leurs médicaments étaient (ou sont encore) commercialisés également en France. À l’ère de la mondialisation, les molécules circulent aussi librement que le pétrole ou les courriels."
    On ne peut plus dire qu’il s’agit de cas isolés de corruption , de quelques « méchants » qu’il suffirait de mettre en prison. Les experts, les scientifiques, les médecins, les politiciens, tous ces gens font simplement leur travail – ils sont même, dans leur grande majorité, bienveillants et de bonne foi. Ce que révèlent les scandales, par leur répétition même, c’est justement cela : la banalité du mal pharmaceutique, son caractère systémique, industriel.
    Il y a quelque chose de pourri au royaume de Médecine , comme il est dit dans Hamlet. Nous le sentons tous obscurément, mais nous hésitons à nous l’avouer. Nous voulons continuer à croire que la médecine est « basée sur des preuves », comme on nous le répète tout le temps, que nos médecins sont vigilants et bien informés, que les agences sanitaires ne permettront plus qu’on nous vende des médicaments inutiles et dangereux. Nous voulons continuer à croire en la médecine, car elle a été porteuse depuis la révolution thérapeutique de la fin du XIXe de tous nos espoirs en une vie longue et sans douleur. Mais cette médecine que nous avons connue n’existe plus.
    Comme on va le lire dans ce livre, les « preuves » sur lesquelles on se fonde pour nous prescrire des médicaments sont couramment biaisées. Les risques sont cachés par les laboratoires . Les médecins reçoivent leur formation et leurs informations de l’industrie pharmaceutique. Les agences sanitaires approuvent de façon désinvolte des médicaments totalement inefficaces, tout en protégeant le « secret commercial » des données négatives fournies par les firmes. À tous les niveaux, le profit des industries passe AVANT l’intérêt des patients.  

    The Bitterest Pills: The Troubling Story of Antipsychotic Drugs
    Antipsychotiques (neuroleptiques) les médicaments sont devenus certains des plus gros blockbusters de ce début de 21e siècle, de plus en plus prescrit non seulement pour les citoyens de «schizophrénie» ou d'autres formes graves de troubles mentaux, mais pour une série de plaintes psychologiques les plus courants. Ce livre remet en question le compte admis que dépeint antipsychotiques comme des traitements spécifiques qui ciblent une maladie cérébrale sous-jacente et explore les premières vues qui a suggéré, en revanche, que les antipsychotiques atteindre leurs effets en induisant un état de suppression neurologique. Enthousiasme professionnel pour les antipsychotiques éclipsé cette compréhension, exagéré les bienfaits des antipsychotiques et minimisé ou ignoré les preuves de leurs effets toxiques. L'industrie pharmaceutique a été impliqué dans le développement de l'utilisation des antipsychotiques dans le territoire où il est probable que leurs dangers l'emportent largement sur les avantages.   Comment la dépression est devenue épidemie

    de Philippe Pignarre

    Les épidémiologues n’ont jamais vu cela : en 1970, il y avait cent millions de déprimés dans le monde. Aujourd’hui, ils sont près d’un milliard. Entre 1980 et 1989, les consultations pour dépression sont passées aux États-Unis de 2,5 à 4,7 millions.

    “Medicines out of Control ?Antidepressants and the Conspiracy of Goodwill” de Charles Medawar

    Voici la traduction en français de quelques pages exemplaires de cet ouvrage

    Drug-Induced démentia : a perfect crime (les médicaments qui induisent la démence : un crime parfait) Repenser les drogues psychiatriques: Un guide pour le consentement éclairé, a souligné le besoin urgent pour les sociétés et les systèmes de soins de santé à reconnaître la nocivité inutile de médicaments psychiatriques, et pour protéger les droits de ceux qui veulent des oins sans drogue .  En misant sur ce même thème, d’origine médicamenteuse démence: un crime parfait présente une analyse méthodique des données scientifiques et épidémiologiques qui confirme les  médicaments psychotropes comme une cause de lésions cérébrales et de décès prématurés. Espérons que ces publications seront utilisées par les profanes, les cliniciens, les avocats et les décideurs politiques à améliorer la qualité et l’intégrité des soins de santé, et de sauvegarder le droit fondamental de tous les patients pour éviter des lésions corporelles injustifiée – en particulier, lorsque ce dommage survient dans le forme de désinformation, frauduleux, et / ou coercitives (involontaire) de soins médicaux.

    Quelques livres

     


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  •   "Allez voir un psychiatre est la chose la plus dangereuse qu’une personne puisse faire"

    professeur peter Breggin (professeur de psychiatrie)
        Le site du professeur Breggin

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  • PHARMACOTOXICUTY
    Principes des addictions psychiatriques
    (Toxic psychiatry)


    Source: Peter R. Bregging, Toxic psychiatry (1991)Brain-disabling treatments in psychiatry (1997). Environ 2500 références, incluant les rapports de l’APA et la FDA. David Cohen et Suzanne Cailloux-Cohen, Guide critique des médicaments de l’âme (1995). Pour les autres articles sur le sujet (environ 40 disponibles), voir dans la bibliographie de www.structuralpsy.org. [ ] mes notes personnelles. Voir aussi Newsletter ICSPP, Ethical Human Sciences and Services, Journal of Mind and Behavior qui publient des articvles scientifiques sur le sujet.



    Principes du traitement
    Bregging (1997)
    1. Tout traitement biopsychiatrique crée la rupture d’une fonction naturelle du cerveau.

    2. Tout intervention biopsychiatrique crée une dysfonction cérébrale généralisée.

    3. L’effet réputé “thérapeutique” d’un traitement biopsychiatrique est dû à la réduction ou l’annulation de fonctions humaines supérieures du SNC ou médiatisées par le SNC, incluant la vitalité, la réactivité émotionnelle, la sensibilité sociale, la conscience de soi-même et la capacité d’autoexamen, l’autonomie, et la libre détermination. Les autres effets recherchés sont l’apathie, l’euphorie, et l’indifférence sensorielle et mentale.

    4. Tout traitement biopsychiatrique produit une dégradation essentielle ou primaire sur tout sujet, y compris des sujets volontaires normaux, ou des patients psychiatriques de pathologies diverses.

    5. Les patients réagissent à la dégradation cérébrale en fonction de leur possibilités psychiques, par apathie, euphorie, obéissance et résignation, ou révolte, selon le cas.

    6. Les patients souffrant de troubles mentaux et émotionnels traités habituellement avec des drogues biopsychiatriques n’ont aucune déficience génétique ou biologique connue.

    7. Quand il y a un trouble cérébral biologique, toute intervention biopsychiatrique accroît ou empire le trouble.

    8. Les traitements biopsychiatriques n’ont aucune spécificité en ce qui concerne les désordres mentaux.

    9. Les réactions cérébrales pour compenser physiquement les dégats des interventions biopsychiatriques causent généralement des réactions contraires et des problèmes de retrait.

    10. Les patients sujets à des interventions biopsychiatriques ont généralement des jugements erronés sur les effets positifs et négatifs du traitement et sur leur propre fonctionnement.

    11. Les médecins qui prescrivent des interventions biopsychiatriques ont en général une estimation irréaliste des risques et des bénéfices du traitement.

    Les interventions biopsychiatriques sont fondées sur le principe du “désemparement et déni iatrogènes” (iatrogenic helplessness and denial, IHAD). Il se réfère au mécanisme qui fait que le patient perd, par la façon dont le traitement est appliqué et par l’effet chimique ou neurologique du traitement, toute capacité d’évaluation de ses réactions, du handicap créé par le traitement, et des assertions du médecin. «Le psychiatre biologique utilise des techniques connues d’autorité et impose des traitements destructeurs du SNC pour obtenir un désarroi et une dépendance accrus du patient.»

    La IHAD implique le déni de la part et du médecin et de la part du patient des dommages créés par le traitement, tout autant que des réels troubles psychologiques et contextuels présents. La IHAD rend compte de la fréquence avec laquelle les traitements par techniques destructrices du cerveau sont utilisés en psychiatrie: électrochocs, psychochirurgie, et médication toxique. Le fait que le traitement détruit des fonctions cérébrales amène la soumission du patient par le biais de la perte de fonctions essentielles telles que la vitalité, la volonté et le raisonnement. Le déni vise non seulement la destruction des fonctions essentielles chez le patient, mais aussi le fait que ses problèmes psychologiques continuent. Ce déni est assorti de confabulation [procédé commun à toutes les addictions avec produit. [Le déni est un procédé de défense archaïque (stade oral-anal)]].


    Traitement biopsychiatrique = création d’un dommage cérébral plus ou moins permanent et irréversible

    Addiction psychiatrique = utilisation du transfert sur le praticien, sur la médecine, et/ou sur le produit, pour créer un état de dépendance majeure (symbiose toxique) avec le dispositif psychiatrique


    [Ici, il s’agit d’autre chose qu’un déni, puisque les effets détériorants de l’individu sont attestés et publiés à la fois au niveau scientifique, au niveau des professionnels, et au niveau grand public. Il s’agit plus d’une organisation de la manipulation de l’information à grande échelle pour détourner le sens donné aux actes destructeurs, entre autres fondés sur la propagande de l’idéologie de l’origine biologique du trouble mental au profit du maintient de l’emploi et des profits du système industriel.]



    Circuits dopaminergiques: neuroleptiques (1950)
    Classes
    phenothiazine et dérivés
    amoxapine (antidépresseur) se métabolise en neuroleptique, beaucoup de dsykinésie tardive
    chlorpromarzine (Largactil, Thorazine)
    chlorprothixene (Taractan)
    cyamemazine (Tercian)
    droperidol (Inapsine)
    fluphenazine (Moditen, Modecate, Trilifan, Prolixin (effet retard), Permitil)
    haloperidol (Haldol) (effet retard)
    levomepromazine (Nozinan)
    loxapine (Loxitane)
    mesoridazine (Serentil)
    molindone (Moban)
    perphenazine (Trilafon)
    pimozide (Orap)
    piperacetazine (Quide)
    pipotiazine (Piportil)
    prochlorperazine (Compazine) est utilisé comme antiemetic
    propericiazine (Neuleptil)
    reserpine (Serpatil) est utilisé pour supprimer la dyskinésie tradive
    thioproperazine (Majeptil)
    thioridazine (Melleril, Mellaril)
    thiothixene (Navane)
    triavil, etrafon (Trilafon) est cominé avec un antidépresseur (Elavil)
    trifluoperazine (Terfluzine, Stelazine)
    triflupromarzine (Vesprin)

    nouveaux
    butyrophenones
    droperidol (Droleptan)
    haloperidol (Haldol)
    pipamperone (Dipipéron)
    thioxanthènes
    flupenthixol (Fluanxol)
    zuclopenthixol (Clopixol)
    benzamides
    amisulpiride (Solian)
    raclopride
    remoxipride
    sulpiride (Dogmatil, Synedil, Aiglonyl)
    sultipride (Barnetil)
    tiapride (Equilium, Tiapridal, Tiapride)

    divers
    clozapine (Leponex, Clozaril)
    loxapine (Loxapac)
    olanzapine (Zyprexa)
    pimozide (Orap)
    risperidone (Risperdal)
    antihistaminiques
    methdilazine (Tacaryl)
    trimeprazine (Temaril)
    antinauséux
    thiethylperazine (Torecan)
    prometahzine (Phenergan)
    anesthésiques
    propiomazine (Largon)
    prometahzine (Phenergan)
    metoclopramide (Reglan) régulateur gastrique

    nouvelle génération
    clozapine 1960 (Leponex, Clozaril), déja écarté en 70 à cause des nombreuses morts provoquées, provoque des crises épileptiformes, des comas, bloque les récepteurs de dopamine dans le système limbique (émotions)

    risperidone 1994 (Risperdal), stimulant: insomnie, agitation, angoisse, manie, cancer du sein

    Effets
    principaux
    Le premier effet des neuroleptiques est la dévitalisation (deactivation). Il s’agit d’une lobotomie chimique affectant principalement les voies limbique—frontal ascendantes et le le ganglia basal [ganglions de la base: thalamus, noyaux gris centraux, striatum (substance noire + noyau caudé + putamen), pallidium, en fait tous les centres de la régulation sous-corticale], médiatisées par la dopamine. C’est effectivement ce qui est recherché pour ses effets de perte d’impulsivité. Il n’y a aucun résultat antipsychotique prouvé en dehors de cette désactivation du cerveau. Cet effet est d’ailleurs plus ou moins présent avec tous les psychotropes, y compris les stimulants.

    Les effets sont

    selon Adams & Victor, 1989: perte du raisonnement abstrait et de la projection dans le futur [le lobe frontal est impliqué dans le fonction d’imagination et de projet par un mécanisme de feedback frontal-occipital]; détérioration de la personnalité; dégradation ou perte de l’initiative et de la spontanéité.

    selon Stuss & Benson, 1987: perte de l’analyse séquentielle, d’ensemble et d’intégration, de la motivation, de la poussée et de la volonté.

    selon Kalinowsky, 1973: dégradation du souci de soi et de l’environnement.

    selon Hansen & al., 1982; évanescence de l’émotionalité, mécanicisation, aplatissement du contact avec les autres.

    Le parkinson est un effet direct du blocage domaminergique du striatum et de la substance noire. La maladie est apparue curieusement en même temps que l’usage généralisé de substances dopaminoactives, il est possible que les parkinsons soient induits par l’usage de neuroleptiques.

    symptômes premiers

    angoisses

    agitation

    désespoir et dépression

    dystonicité

    parkinson, entraînant du désespoir

    akathisie, entraînant de l’angoisse et de la psychose

    dysphorie, dépression et suicide
    tardifs, pas de récupération après l’arrêt du traitement:
    dyskinésie tardive (TD, mouvements involontaires de la face, tics, contorsions, tremblements, symptôme qui peut être masqué par un usage continu de la drogue)

    dystonie tardive (spasmes douloureux, tête, cou, colonne vertébrale)

    akathisie tardive (tension exigeant une activité incessante)

    parkinson

    syndrome malin neuroleptique (NMS) = phénomène dystonique analogue à hystérie, tétanos, encéphalite, ou trouble neurologique grave

    dommages définitifs
    déficits cognitifs (incluant le déni des troubles = anosognosie)

    dysmentie tardive: humeur instable, parole sonore, recherche de proximité en parlant

    démence (dementia)

    dépression et psychose (pires qu’avant traitement, masqués par utilisation continue de la drogue)

    dysfonctionnement cérébral généralisé

    Les détériorations du cerveau, sur jusqu’à 50% des cas humains ou animaux, sont visibles au CT, MRI ou PET scans, ou par autopsie.

    Il y a destruction des neurones: suppression de l’activité des neurones dopaminergiques, pertes métaboliques dans les cellules (inhibition des réactions enzymatiques dans les mitochondries, anomalies structurales dans les mitochondries, défauts dans le cytoplasme et mort de la cellule).

    Noter que l’on n’observe aucune corrélation entre schizophrénie et dommage cérébraux pour des sujets n’ayant pas absorbés de neuroleptiques.

    effets secondaires
    La plupart des effets secondaires des neuroleptiques sont dûs à l’effet anticholonergique associé (inbition du métabolisme de l’ATCH ? effets extra-pyramidaux: tremblements, rigidité, akathisie, dystonie). Ils sont en général traités par un suppresseur du circuit cholinergique (antiparkinsonien).

    benztropine (Cogentin)

    biperiden (Akineton)

    procyclidine (Kemadrin)

    trihexyphenidyl (Artane)

    produisent à leur tour glaucome, constipation sévère, iléus (occlusion intestinale), a-urination

    confusion, syldromes cérébraux organisques, et psychoses, perte de mémoire et de l’apprentissage

    Au retrait, on note une hypersensibilité cholinergique, syndrome grippal, agitation émotionnelle.

    Sites
    La lobotomie préfrontale a été couramment utilisée pendant la guerre pour rendre les prisonniers soumis, elle est encore largement utilisée dans tous les pays industrialisés [y compris la France]. L’effet obtenu est le même avec la cingulotomie, l’amygdalotomie et la thalamothomie [tous éléments du système limbique, impliqué dans la motivation émotionnelle et le lien avec le système projet -sensori-moteur].

    L’effet recherché est le blocage des récepteurs dopaminergiques dans les ganglions de la base (basal ganglia): striatum, noyau caudé, putamen; le dommage et la dégénérescence des neurones pigmentés de la substance noire (substantia nigra) qui produisent normalement la dopamine dans le striatum où ils agissent sur les récepteurs domaminergiques. La clozapine agit plus dans le système limbique qu’au niveau du striatum. Les circuits domaminergiques sont essentiellement impliqués dans les circuit entre motivations (hypothalamus, système limbique) et voies motrices (sous-cortical ? cortical).

    dyskinesie tardive (TD, apparaît avec délai), démence tardive (dementia), dysmentie tardive (suite de détérioration organique du cerveau, humeur, parler fort, proximité exagérée, euphorie)

    rétrécissement et atrophie du cerveau ? démence (étude qui a fait grand bruit dans la presse médicale)

    démence tardive

    démence franche

    hypoactivité du lobe frontal et du cortex frontal

    Retrait
    L’arrêt de la médication empire l’état de détérioration mentale, les tensions et l’angoisse (utilisé comme preuve que la drogue fait du bien).

    Avec les produits qui ont des effets cholinergiques puissants, on a un syndrome de retrait cholinergique, de type grippal avec bouleversement émotionnel, insomnie, nausée, vomissements, diarrhée, anorexie et douleurs musculaires. Il y a aussi augmentation notable de la dyskinésie.

    Utilisation
    Diminuer les facultés mentales, mémoire et apprentissage, ce qui offre de multiples intérêts politiques. Les neuroleptiques ont été considérés comme toxiques dès leur entrée en service et décrits comme stupéfiants (années 60).

    En gériatrie: suppression des patients de maison de repos (effets pire pour les vieux), pour diminuer les coûts de personnel. En hôpital psychiatrique, dévitalisation ou suppression des patients difficiles, dans les psychoprisons pour le contrôle de dissidents politiques, dans les prisons, ou pour empêcher les patients de fuir l’hôpital, de se défendre contre les traitements, ou pour les empêcher de se défendre dans les procès contre la médecine. Contrôle des patients difficiles dans les instituts de déficients psychomoteurs (empêche les récupérations de l’apprentissage). Contrôle des comportements ou suppression des enfants gênants dans les hôpitaux.

    On les utilise pour étouffer les réactions émotionnelles des animaux. Il a été démontré que les neuroleptiques produisent une diminution de l’activité spontanée et une indifférence émotionnelle chez tous les nanimaux y compris l’homme (Slikker, Brocco & Killam, 1976).



    Circuits sérotoninergiques: antidépresseurs (1970)

    Classes tricycliques
    IMAO (MAOI, 1970)
    augmentent le taux de norépinéphrine dans le SNC

    IRSS (SSRI, 1980)
    sérotoninergiques

    seconde génération
    IRS (SRI)
    (inhibiteurs non sélectifs de la recapture de la sérotonine, de la norépinéphrine, et aussi de la dopamine) comme la venlafaxine (Effexor)

    On envisage aujourd’hui d’injecter directement chirurgicalement de la sérotonine dans les sites vitaux du SNC sur la base de «corriger les déséquilibres cérébraux qui créent des comportements indésirables».


    IRSS (SSRI) (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine)
    citolopram (Seropram)

    fluoxetine (Prozac)

    fluvoxamine (Floxyfra)

    fluvoxamine (Luvox), traitement des désordres obsessifs-compulsifs

    paroxetine (Deroxat, Paxil)

    sertraline (Zoloft)

    Fonctionnement
    1-noie les fentes synaptiques de sérotonine par inhibition de la recapture de celle-ci; accroît l’activité du neurone postsynaptique. [Du fait du principe de Le Chatelier (Henry)], le cerveau tente de résister à cet effet en inhibant les circuits produisant la sérotonine, résultant en un nouveau pseudo-équilibre imprévisible, induisant dépression, °°°°°°°, ou crises de violence.

    2-pour tenter de compenser la perte d’équilibre des circuits sérotoninergiques et l’excès de sérotonine dans les synapses, le «cerveau» (sic, ou le psychisme?) induit une réduction des récepteurs de sérotonine des divers types pouvant aller jusqu’à 60% ou plus, avec parfois augmentation de leur nombre dans certains circuits. On ne sait pas si cette perte des récepteurs est réversible ou non à l’arrêt de la drogue.

    Effets
    principaux
    principalement stimulants, similaires à ceux des amphétamines, aggravant les symptômes de la dépression:

    psychiatriques et neurologiques
    agitation

    angoisse

    rêves anormaux

    maux de tête

    tremblements

    nervosité

    insomnie

    hypomanie et manie

    crise (type épilepsie)

    digestifs
    perte de poids

    nausée, douleurs abdominales, vomissements

    diarrhée

    bouche sèche

    anorexie

    dyspepsie

    peau et muscles
    transpiration anormale

    torticolis

    comportement émoussement et neutralisation de toutes les sensations

    hyperactivité

    troubles paranoides

    hostilité

    violence

    suicide

    dépression psychotique (effondrement)

    hallucinations

    psychose (au sens de symptômes psychotiques)

    repli et toxicomanie

    effets secondaires
    Diminution des facultés mentales, mémorisation, apprentissage, raisonnement abstrait, temps de réaction, mémoire à court terme et à long terme.

    syndromes :

    akathisie (agitation + hyperactivité) ? psychose, violence ou °°°°°°°

    dystonie ? spasmes dans la région cervicale, orale ou oculaire, voire dans tout le corps

    parkinson ? abaissement émotionnel et immobilisation du corps

    syndrome sérotoninergique (avec IMAO ou tryptophane)

    inductions
    Les ssris induisent une suppression de la transmission dopaminergique (connu depuis 79), tout comme les neuroleptiques, induisant de ce fait un taux élevé de dyskinésie, de dysfonction cognitive et de démence irréversibles.

    La RDA impose la mention «risque de suicide» sur les emballages.

    Sites
    voies sérotoninergiques

    voies dopaminergiques (septum ? lobe frontal)

    Combinaisons
    avec IMAO (MAOI)
    IMAO et tryptophane (un acide aminé) ? syndrome sérotoninergique, hyperstimulation grave: euphorie, hypomanie, agitation, confusion, dérèglements gastrointestinaux, fièvre et refroidisements, décoordination grave, spasmes, et hyperactivité réflexe.

    avec tricycliques
    extrêmement dangereux: accroît le taux de tricycliques dans le sang par un facteur 10 ? dysrythmie cardiaque pouvant être fatale, grave perte de pression sartérielle, dépression du système nerveux central, crise épileptiforme. Aussi: confusion panique, réactions mentales anormales, manie et dépression.

    Retrait
    Par suite de la baisse du nombre des récepteurs de sérotonine, l’arrêt de la drogue laisse une déficience des circuits sérotoninergiques, pouvant provoquer un “crash” (effondrement violent) avec dépression grave et tentative de suicide. On a rapporté des fatigues, vertiges, chutes et syncopes.

    Il y a des rapports sur les effets d’addiction (tolérance, dépendance, incapacité d’affronter le retrait) et de toxicomanie.

    De la même façon, la destruction des circuits dopaminergiques peut provoquer les mêmes effets de retrait que les neuroleptiques: empire l’état de détérioration mentale, les tensions et l’angoisse, augmentation de la dyskinésie et du parkinson.

    Utilisation

    Tricycliques (1970)
    Fonctionnement
    Mal connu, produit une dysfonction mentale généralisée et empêche l’usage de réactions psychiques, émotionnelles ou socio-spirituelles.

    Classes
    amitriptyline (Laroxyl, Elavil)

    amoxapine (Defanyl, Asendin) se transforme en neuroleptique dans le corps avec les mêmes effets.

    clomipramine (Anafranyl)

    chlorpromarzine (Thorazine, neuroleptique) noyau identique aux phenothiazines

    desipramine (Perfotran, Pertofane, Norpramin,,,,,)

    dosulepine (Prothiaden)

    doxepine (Quitaxon, Sinequan, Adapin, )

    imipramine (Tofranil, Imavate, Presamine, SK-Pramine, Janimine, )

    maprotiline (Ludiomyl)

    nortriptyline (Motival, Aventyl, Pamelor, )

    protriptyline (Vivactil)

    quinupramine (Kinupril)

    trimipramine (Surmontil)

    Effets principaux :

    Dépression de l’activité motrice.

    Difficultés de concentration et de penser, diminution de l’idéation, tristesse (dullness) de la perception. Handicap des processus cognitifs et affectifs.

    N’enraye pas les tentatives de suicide, contrairement aux prétentions des cliniciens.

    Sédation, émoussement des émotions, stimulation.

    manie induite par la drogue
    Induction de manie par la prise de drogue ou au retrait. Dépasse 2 à 3% dans les tests de courte durée (4-6 semaines).

    Manie et hypomanie, comportements dangereux, accidents, suicides et violence, parfois meurtrière sur les autres. Peut se développer en moins de 24 heures.

    Les effets d’euphorie ou de manie induisent ou augmentent le déni de l’effet toxique du produit.

    effets secondaires
    Cause un syndrome organique cérébral créant une apathie émotionnelle, qui est l’effet recherché (analogue aux électrochocs). Oubli, agitation, pensées illogiques, désorientation, accroissement de l’insomnie, hallucinations. En général le produit est administré jusqu’à ce qu’il produise des réactions toxiques, sur des recommendations d’aller jusqu’à la confusion mentale ou des signes analogues aux effets d’amphétamines. La dose la plus forte tolérée par le patient est recommandée dans les cours et les livres de spécialistes.

    Augmentation fréquente de la dépression [par levée de refoulement ou perception du handicap, malgré l’effet sédatif].

    Fréquentes inductions de suicide. Les tricycliques sont en première ligne des produits utilisés pour des tentatives de suicide.

    On observe des arrêts cardiaques avec des ingestions aussi faibles qu’une semaine de traitement.

    syndromes
    Peuvent provoquer un syndrome toxique identique à celui produit par les neuroleptiques: faiblesse, fatiguabilité, nervosité, maux de tête, agitation, vertiges, tremblements, ataxie, presthésie, dysarthrie, nystagmus et tics. Crises épileptiformes.

    Sites
    Inconnus.

    Combinaisons
    Peut être létal en combinaison avec d’autres dépressants du SNC: alcool, neuroleptiques, lithium, hypnotiques. Arythmies cardiaques et apnées.

    Retrait
    Rebond cholinergique avec des symptômes analogues à la grippe: anorexie, nausées et vomissements, diarrhée, myalgie, maux de tête, fatigue, insomnies, cauchemars. Symptômes cardiovasculaires (arythmie, ectopie ventriculaire). Décompensations psychotiques, hypomanies et manies, angoisses aigues.

    Plusiseurs jours jusqu’à deux semaines, parfois jusqu’à deux mois ou même permanents.


    IMAOs (1970)
    Analogues de l’acide nicotinique utilisé pour activer les patients affectés de tuberculose. Inhibiteurs de la monoamineoxydase (1940).

    iprionazide (Marsilid) retiré de la vente

    isocarboxazide (Marplan)

    moclobemide (Moclamine)

    phenelzine (Nardil)

    selegiline (Eldepryl) pour le traitement du parkinson

    tolaxatone (Humoryl)

    tranylcypromine (Parnate) cause hypertention et attaques, maintenu sur le marché par lobbying de la firme et de l’APA (1963).

    Produits considérés extrêmement toxiques dès leur apparition (années 60), ils ont été plus ou moins écartés, mais reviennent en vogue comme partie du nouveau forçage actuel de la psychiatrie biologique. [retour en force de l’idéologie biologique de l’homme, notamment avec les études sur le cerveau et les gènes; impuissance de plus en plus grande de la psychiatrie du fait de la nouvelle idée de traitement des patients qui aboutit à des échecs]

    Fonctionnement
    Accroissent le niveau de norépinéphrine dans le SNC.

    Effets
    Désordres du SNC: sursauts myocloniques, neuropathie périphérale, paresthésie.

    Insomnie, agitation, angoisses, et dans de rares cas, sédation.

    Syndromes organiques cérébraux et psychoses maniaques.

    Les praticiens utilisent fréquemment des sédatifs pour tenter d’enrayer les effets primaires, ce qui aggrave les effets secondaires.

    Combinaison
    Crises de surstimulation hypertensives, conduisant à des détériorations du SNC et jusqu’à des attaques cardiaques, par combinaison avec:

    des psychostimulants, amphétamines, dopamine, ephedrine, isoproterenol, metaraminol, epinephrine, phenylepherine, methylphenidate, phenylpropanolamine, pseudoephedrine (souvent utilisés pour traiter les refroidissements [rhumes] et l’asthme)

    d’autres antidépresseurs, tricycliques, SSRIs, buproprion, tryptophane

    demerol, L-dopa (? troubles du SNC)

    des aliments qui contiennent de la tyramine (foie de bœuf ou de poulet, saucisses fermentées, caviar, fèves, levure, alcool, etc. (crises hypertensives))


    Antidépresseurs atypiques
    SRIs
    amineptine (Survector)

    buproprion (Wellbutrin) agitation, taux élevé de crises épileptiformes.

    ioxazine (Vivalan)

    medifoxamine (Cledial)

    mianserine (Mianserine, Athymil)

    milnacipran (Ixel)

    nefazodone (Serzone) produit de la somnolence, confusion, irréalisme, perte de mémoire, et hypotension. Hostilité, paranoia, tentative de suicide, dépersonalisation et hallucinations.

    oxafloxane (Conflictan)

    tianeptine (Stablon)

    trazodone (Desyrel) sédation, vertiges, syncopes.

    venlafaxine (Effexor) profil analogue aux SSRIs. Peut produire de l’hypertentsion.

    Utilisation
    Presque tous les antidépresseurs, y compris SSRIs et tricycliques ont des effets stimulants analogues aux amphétamines: dextroamphétamine (Dexedrine, ), methylphenidate (Ritaline, Ritalin) et pemoline (Cylert). La FDA a retiré ces produits de la vente.


    Évidence scientifique?
    Le fait qu’il faille attendre plusieurs semaines pour obtenir un effet tend plutôt à montrer un effet placebo [intérêt que l’on porte au patient] qu’une réelle action chimique. Même pour une dépression sérieuse, le taux moyen de rémission spontanée est supérieur à 50% en trois mois sans traitement. Le taux moyen avant l’ère des psychotropes était de 44% la première année, 56% sur deux ans ou plus. Les études placebo en double aveugle n’indique pas d’effet positif pour les antidépresseurs.



    Lithum et autres régulateurs d’humeur

    Lithium (1949)
    Réputation de n’avoir aucun effet sur les facultés mentales ni sur les facultés affectives ni sur le commportement, n’enlevant que les symptomes indésirables (1970).

    Aucune étude globale sur des primates n’a été faite avant la commercialisation en masse, probablement dû au fait que les études sur les animaux produisent des résultats très négatifs.

    Effets
    principaux
    Deux heures après l’ingestion, l’animal devient léthargique et sans réactions aux stimuli pendant quelques heures avant de revenir à la normale. Perte de l’action volontaire et de l’agressivité normale, mettant en évidence l’effet lobotomique qui a fait le succès instantané de la drogue.

    Effet de camisole: faiblesse du tonus musculaire, lourdeur, nécessité de surmonter une résistance pour se mouvoir, effort mental pour exécuter n’importe quelle tâche (à dose thérapeutique sur 1 à 3 semaines sur des cliniciens tentant de minimiser les résultats).

    Irritabilité, labilité émotionnelle.

    Hypersensibilité aux sons et aux scènes familières, diminution de la réponse aux stimuli. Dullness.

    Indifférence et malaise général, de distance avec l’environnement, comme séparé par une vitre, sensation d’être profondément modifié, perte d’intérêt pour la vie [autisme induit].

    Difficultés d’intégrer plus d’une notion en même temps au cours d’une activité sociale. Diminution de l’initiative intellectuelle, concentration et mémorisation. Modification de la perception du temps.

    Empêchement de travailler et d’apprendre, délire toxique grave au 10ème jour chez un des sujets. L’un d’eux a fui l’étude dans la première semaine avec fatigue musculaire grave, confusion et dépression. Décroissance du bien-être, de nombreuses plaintes de lassitude, léthargie, négativité, dépression, refus des autres, difficultés de concentration, confusion, perte de clarté de pensée (chez 11 sujets jeunes volontaires, puis 42 volontaires normaux dans cette étude, contrairement aux études de certification habituelles, ces changements témoignés passaient inobservés par les soignants, mais étaient parfaitement rapportés par les amis, relations et familles).

    Baisse intellectuelle, perte de mémorisation, baisse de rapidité motrice des mains.

    Interférence avec la créativité des auteurs et artistes. Baisse d’excitaiton dans les discussion et les débats. Vie plate et décolorée, «I am curbed!» (je suis rétréci).

    Même effet sur des patients psychiatriques que sur les volontaires. Baisse de volume de leur “intensité de vie”. Largement identique à l’effet des neuroleptiques. Même recherche de lobotomie chimique.

    secondaires
    Nausée, diarrhée, trremblement des mains.

    Même à faible dosage de routine (6 mois à 7 ans), on observe du parkinson et des troubles neurologiques. Quelques effets extrapyramidaux sont notés.

    Ondes cérébrales anormales, confirme l’intoxication, tant chez les volontaires que chez les patients psychiatriques. Il a même été proposé de corréler le lithium des eaux pluviales et de distribution avec les incidences de maladies mentales! Une politique de régulation globale des humeurs par le lithium dans l’eau de ville aurait été envisagée, comme pour la politique du fluor dans l’eau [également un poison violent du corps].

    syndrome
    Nombreux cas de délire toxique induit par les thérapies au lithium.

    En tant qu’anti-manie, le lithium ne performe pas mieux que les neuroleptiques ou le placebo, environ 50% de rechute d’épisodes maniaques sur 2 ans, 73% sur 5 ans.

    Fonctionnement
    Perturbe tous événements médiatisés par les cations monovalents, Na+, K+, i.E. toutes les fonctions de neurotransmission, divers métabolismes membranaires.

    Sites
    Pas de sites spécifiques

    Diminution non-spécifique de toute l’activité nerveuse.

    Types
    sels de lithium
    carbonate de lithium (Teraluthe)

    gluconate de lithium (Neurolithium)

    autres
    carbamazepine (Tegretol)

    valpromide (Depamide)

    Combinaison
    Avec neuroleptiques, surtout haloperidol (Haldol) et risperidone, augmentation de la possibilité d’encéphalites irreversibles.

    Avec électrochocs, augmentation des syndromes cérébraux, avec délires.

    Réactivation de la dyskinésie tardive (TD) avec le traitement.

    Tous les antidépresseurs ajoutés peuvent augmenter l’effet maniaque.

    Haldol et Proxilin sont souvent ajoutés pour enforcer les effets du carbonate de lithium.

    L’acide valproic et le divalproec sodium (Depakene, Depakote), utilisés contre les crises d’épilepsie sont données généralement en doses massives pour tenter d’étouffer les “excès”. Elles sont hépatotoxique, particulièrement chez les enfants. Sédation, tremblements, ataxie.

    Carbamazepine (Tegretol), anticonvulsant, antitics, est proche des tricycliques. Sédation, confusion, termblements, psychose, troubles de mémoire.

    Clonazepam (Klonopin, ), benzodiazepine antianxieux, sédation, rebond et symptômes de retrait, addiction, anormalités de comportement.

    Verapamil (Calan, ), bloqueur des canaux du Ca++, utilisé pour le traitement des troubles cardiaques.

    Clonidine, antihypertension, retrait peut produire un rebond hypertensif. Sédation, cauchemars, insomnie, agitation, angoisse, dépression, hallucinations.

    Retrait
    Peut produire des épisodes maniaques.

    Démence induite et autres détériorations neurologiques graves.

    Cas de dialyse antitoxique du lithium: peuvent tomber en démence.

    Séquelles persistantes chez 30% des patients examinés.



    Antianxieux = anxiolytiques et tranquilisants mineurs (1957)

    Sédatifs, hypnotiques, bensodiazépines
    Classes
    benzodiazépines
    alprazolam (Xanax, 6-20) grande aptitude à se lier aux récepteurs

    bromazepam (Lexomil, 20)

    chlordiazepocxide (Librium, 30-100)

    clonazepam (Klonipin, 18-50) hypnotique

    clotiazepam (Veratran, 5)

    clorazepate (Tranxène, 30-100-200)

    diazepam (Valium, Novazepam, 30-100)

    estazolam (Nuctalon, ProSom, 10-24) hypnotique

    flunitrazepam (Rohypnol, 19) hypnotique

    flurazepam (Dalmane, 50-160) hypnotique

    lorazepam (Temesta, Ativan, 10-20)

    midazolam (Vezrsed, 2-3)

    nitrazepam (Mogadon, 17) hypnotique

    nordazepam (Nordaz, 65)

    oxazepam (Veratran, Serax, 3-21)

    prazepam (Lysanxia, 65)

    quazepam (Doral, 50-160) hypnotique

    temazepam (Normisson, Restoril, 8-20) hypnotique

    triazolam (Halcion, 1.5-5) grande aptitude à se lier aux récepteurs

    Les BZDs utilisées comme hypnotiques, pour réguler le sommeil, ont exactement les mêmes propriétés, la distinction est purement commerciale; le temps de demi-vie permet d’évaluer les effets du lendemain.

    tranquillisants
    carbamates
    méprobamate (Equanil, Meprobamate, Novalm, Miltown)

    azaspirodecanediones
    buspirone (Buspar, BuSpar, 6)

    anithistaminiques
    hydroxyzine (Atarax, Vistaril, 7)

    barbituriques
    secobarbital (Seconal)

    phenobarbital (Luminal)

    butobarbital (Butobarbital, Butibel)

    amobarbital (Amytal)

    pentobarbital (Nembutal)

    somnifères :
    gluthetimide

    methyprylon

    ethchlorvynol

    hydrate de chloral

    zopiclone (Imovane)

    zolpidem (Stilnox, Ivadal)

    phénothiazine :
    doxylamine (Donormyl, 24)

    niaprazine (Nopron, 24)

    alimeùazine (Théralène, 4)

    acéprometazine (Mépronizine (avec meprobamate), Noctran (avec acepromazine+chlorazepate))

    Effets
    principaux
    sédation et sommeil, indistinguables d’un effet toxique

    dysfonction cognitive: perte de la mémoire à court terme ? confusion ? délire

    désinhibition: agitation extrême, psychose, paranoia, dépression, parfois violence

    symptômes de retrait et de rebond

    habituation et addiction: dépendance, tolérance, mises en scènes pour obtenir de plus large doses; analogue à l’alcool

    réactions contraires
    Les principes de détérioration du SNC et les effets néfastes des BZs sont indiqués dans tous les livres de cours et les revues scientifiques depuis 1970. Elles semblent plus fortes avec les BZs à courte vie.

    désorientation

    confusion

    perte de libido

    délire

    intolérance à la frustration

    hostilité

    rage aigüe

    assauts

    vol

    cauchemars

    angoisses, tachycardie, transpiration [symptômes de la panique]

    euphorie

    agitation

    hallucination

    hypomanie

    paranoia

    aggravation de la dépression

    autoagression, automutilation

    suicide

    produisent une anesthésie émotionnelle

    Les rebonds le lendemain ou surlendemain d’arrêt d’Halcion ou Xanax sont très violents.


    [Les paranoias régulièrement retrouvées dans ces protocoles peuvent être en fait l’expression des comportements du personnel et des agressions chimiques.]


    Les effets de panique et de violence commencent environ 10 jours après le début du traitement, et 1 à 2 jours après l’arrêt [doit dépendre de la demi vie du produit].

    décroissance de l’activité ?


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  • expérience décrite dans le chapitre 5 :de “Les inventeurs de maladies”
    8 personnes normales se sont fait hospitaliser plusieurs fois en HP et ont ete declarees schizophrene. Puis 196 véritablement malades ont ete hospistalisées en HP pour l’enquête et seul 10% ont ete diagnostiqué schizophrène.
     
    L’espérance de vie aux Etats-Unis, le pays qui consomme le plus de médicaments vitaux est en baisse rapide par rapport au reste du monde. Pour les maladies comme la schizophrénie, nous faisons maintenant 10 fois pire en termes d’espérance de vie que nous l’étions il ya 100 ans.”

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  • Gaia Health Blog, Heidi Stevenson, 30 octobre 2011


    Tout d'abord, quelques faits :

    - Jusqu'à l'avènement des médicaments psychiatriques de Big Pharma, la plupart des gens qui souffraient d'un épisode psychotique (schizophrénie) guérissaient.

    - Jusqu'à l’arrivée du Lithium, le trouble maniacodépressif était si rare qu’à peine une personne sur cinq à dix mille en était atteinte, et presque toutes se rétablissaient. De nos jours, un Zunien sur 20 à 50 est diagnostiqué de cela et drogué pour. C’est désormais considéré comme une affection permanente.

    - En 2007, le nombre d'enfants handicapés mentaux était 35 fois plus élevé que le nombre de 1990.

    - Jusqu’à ce que les gens soient drogués pour la schizophrénie, leur espérance de vie était identique à celle des autres. De nos jours, toute personne diagnostiquée peut s’attendre à voir son espérance de vie réduite de 25 ans. Cela signifie qu’un homme qui aurait pu espérer avoir une durée de vie typique, aujourd'hui de 78 ans en Zunie, est susceptible de vivre seulement 53 ans s'il est traité avec des antipsychotiques.


    Ce sont des faits abasourdissants, mais ils sont tous fidèlement et minutieusement confirmés dans le brillant ouvrage de Robert Whitaker, Anatomy of an Epidemic [Anatomie d'une épidémie] (1), ainsi que dans plusieurs livres du docteur Peter Breggin. Ce problème me touche directement. Il m’a été difficile d'écrire sur ce sujet, car la personne atteinte n'est pas moi, mais quelqu'un bien-aimé, qui a été changé par Big Pharma, la psychiatrie et la médecine moderne.


    Mais ce qui arrive aux gens doit être dit, surtout maintenant, pour nos enfants. Bien trop de vies sont totalement brisées par des traitements médicaux qui, à mon avis, peuvent être seulement qualifiés de malveillants.



    Vérité sur les drogues psychiatriques


    La psychiatrie s’est ingéniée à se faire passer pour une vraie médecine, à l'instar des autres professions médicales, comme la gastro-entérologie et la neurologie. Pour parvenir à cet objectif, la décision fut prise de soutenir que la maladie mentale a des causes physiques et est soignable avec des médicaments. L'American Psychiatric Association (APA), le National Institute for Mental Health (NIMH), et la National Alliance for the Mentally Ill (NAMI), s’associèrent avec Big Pharma pour convaincre le monde que le haut est en bas et que le noir est blanc.


    En dépit du manque absolu de preuve, ils affirmèrent que les gens souffrent de problèmes mentaux parce qu'ils ont le cerveau malade – leur cerveau détraqué souffre de déséquilibres chimiques. Des années et des années de recherches, certaines brillantes, tentèrent de prouver que le cerveau des malades est à l'origine des troubles mentaux. Ils ne purent jamais le faire, mais ça ne fit aucune différence. Les études prouvant le contraire furent manipulées pour donner l'impression qu'elles montraient des différences physiques ou chimiques dans le cerveau des gens atteints de maladies mentales.


    Ce n'était rien d'autre qu'un mensonge. Il n'y avait pas une once de vérité. Pas le moindre indice ne montrait que les gens avaient une anomalie cérébrale lors des premiers diagnostics de maladie mentale. Il importait peu que le diagnostic soit dépression, psychose maniacodépressive, schizophrénie, ou la foule de nouveaux diagnostics dont il fut fait étalage comme excuses pour prescrire des psychotropes.


    Seulement, à présent, il y a du vrai en cela. C’est la véritable tragédie du crime de la psychiatrie : Aujourd'hui, dès que les gens commencent à prendre des psychotropes, le mensonge initial devient vérité. Les drogues endommagent le cerveau, et tout indique que c'est permanent. Ces dommages cérébraux donnent d’authentiques troubles du cerveau, qui engendrent ces mêmes symptômes pour lesquels les drogues sont prescrites.


    La psychiatrie est à l'origine de l’immense majorité des maladies mentales.


    L'ampleur de cet holocauste iatrogène, médicalement induit, était quasi-inconcevable avant que Big Pharma et la psychiatrie ne décident de s'en prendre aux enfants. Aujourd’hui, nous ne savons pas encore exactement le degré de calamité cela atteindra. Si l'on considère les énormes dommages fait au cerveau adulte, que doit-il arriver au cerveau des enfants ? De combien sera réduite leur vie, après que sa qualité ait été quasiment détruite ?



    Maniaco-dépression : Antidépresseurs et antipsychotiques


    La psychose maniacodépressive est un excellent exemple des changements dans le cours naturel perçu de la maladie mentale. Il y a exactement 50 ans, avec à peine un cas sur cinq à vingt mille personnes, la psychose maniacodépressive était extrêmement rare. La plupart des victimes, vraisemblablement pas moins de 80%, connaissaient un seul incident et retournaient à la vie normale. Or, aujourd’hui, pas moins d’un individu sur 20 à 50 est diagnostiqué maniacodépressif, et, comme Whitaker le démontre clairement dans Anatomy of an Epidemic, la seule explication possible implique l’action des drogues données pour la dépression et la psychose. Le pronostic désormais avancé pour la psychose maniacodépressive, c’est qu'elle est permanente. Les psychiatres ne donnent généralement pas l’espoir d'y échapper !


    Considérez que les enfants sont maintenant livrés à cette magouille de drogue mentale. De combien sera réduite leur vie, et dans quel état la passeront-ils ? Merci aux semblables du Dr Joseph Biederman, qui, selon Whitaker, « ont spécifié le cadre du diagnostic qui a rendu possible [le diagnostic des enfants atteints de psychose maniacodépressive]. » Nous avons un très grand nombre d'enfants diagnostiqués à tort, puis droguée avec les psychotropes les plus puissants et nocifs imaginables – et pire, avec des cocktails de ces drogues.


    Ces enfants deviennent inévitablement de plus en plus malades. Parfois à peine à l’âge de deux ans, à cause d'un diagnostic bidon, leur vie est brisée. Ils deviennent juste du fourrage pour l’industrie mercantile du gros business pharmaceutique et médical.


    La psychiatrie couvre bien sûr d’une manière retorse ce qu'elle fait à ces enfants. Ils changent simplement la description de l'évolution naturelle de la « maladie » qu'ils ont définie. Au lieu de reconnaître que la plupart des gens se rétablissent, ils disent à présent qu'il n'y a aucun espoir de guérison. Ils disent maintenant naturel ce qu'ils ont créé.


    Voilà le vrai terrorisme. Le système médical moderne a décidé que les gens qu'il est censé servir sont sans valeur, que leur but est de servir de pâture à l'insatiable machine à produire des bénéfices qu'il est devenu.



    Référence


    (1) Anatomy of an Epidemic, de Robert Whitaker, publication de Broadway Paperbacks, Crown Publishing Group, 2010, pp 172-204.



    Original : gaia-health.com/gaia-blog/2011-10-30/psychoactive-drugs-are-the-cause-of-most-mental-illness/
    Traduction copyleft de Pétrus Lombard


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  • Tous fous ?
    Une personne en deuil souffrirait de « dépression majeure » si elle n’arrive pas à surmonter son chagrin après deux semaines. Une personne très timide serait atteinte de « phobie sociale » et un enfant qui conteste les adultes et les règles, serait taxé de « trouble oppositionnel avec provocation».
    Sommes-nous tous devenus fous ?



    tous fous ?
    En 60 ans, le nombre de troubles mentaux répertoriés dans le DSM, la « bible » des psychiatres, est passé de 60 à plus de 400 alors que la consommation de psychotropes a augmenté de 4 800 % aux États-Unis au cours des 26 dernières années. Or, cette épidémie de « maladies mentales » est très largement fabriquée, nous explique J.-Claude St-Onge dans cet essai sur l’influence démesurée de l’industrie pharmaceutique sur la psychiatrie.
    Tous fous ? cible les thèses de la biopsychiatrie, selon lesquelles la détresse psychologique résulterait d’un déséquilibre chimique dans le cerveau, sans égard au contexte social et personnel des patients. L’auteur remet en question la prescription massive d’antidépresseurs et d’antipsychotiques aux effets sous-estimés et souvent dévastateurs : anxiété, pensées suicidaires, diabète, AVC, atrophie du cerveau…
    Mais l’exploitation du mal-être est extrêmement lucrative et les compagnies pharmaceutiques sont prêtes à tout pour satisfaire l’appétit insatiable de leurs actionnaires : médicalisation des évènements courants de la vie, essais cliniques biaisés, corruption des médecins, intimidation des chercheurs… Même les amendes salées contre ces agissements ne les font pas reculer.


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